Nouveau départ : deuxième étape. Je parts de Paris-Gallieni par Eurolines. Le car est presque vide. Le chauffeur parle arabe. Le premier débarquement de passagers se fait à Bruxelles. Ensuite le bus fait étape à Anvers puis Rotterdam. Entre Anvers et Rotterdam, le temps est épouvantable, avec des bourrasques de pluies ;
J’arrive à Amsterdam vers dix-sept heures, mais , là, surprise : le bus nous laisse à une gare secondaire : Amsterdam Amstel. Heureusement, j’arrive à me renseigner en anglais : il faut acheter un billet pour Amsterdam Central, deux euros dix, puis prendre le premier train sur le quai numéro un.
Je ne suis pas au bout de mes peines : à Amsterdam Central, l’office du tourisme ferme à dix-sept heures, il est dix-huit heures. Je trouve un office de bus où j’arrive à acheter par une machine, un pass bus-métro valide soixante-douze heures,, pour dix- huit euros. Ensuite, je me fie aux renseignements du « Guide du Routard » : tramway numéro neuf jusqu’à la station Muntplein. Là, un SdF m’explique le chemin, en anglais et me demande une pièce. Je lui donne un euro. Encore quelques mètres, et je suis à l’auberge de jeunesse « Stayokay Amsterdam Stadsdoolen.
Là, j’ai un lit dans un dortoir d’une vingtaine de places. Deux personnes sont déjà couchées.
Il y a un couloir, à l’extérieur du dortoir avec des casiers que l’on peut fermer avec un cadenas. C’était prévu, j’en ai amené un.
Je ressors faire un petit tour, trouve un restaurant de spécialités néerlandaises et y mange une saucisse avec deux cents grammes de purée de légume. Je réussi à me perdre sur le chemin du retour.
Je passe dans une ruelle du quartier « rouge ». Dans une vitrine, une dame aux charmes « abondants » fait grise mine : c’est dur de gagner sa vie !
Je finis par m’y retrouver grâce aux rails de la ligne de tramway numéro neuf. Cette fois je rentre à l’auberge et me couche. Il est vingt et une heures.
Nova foriro : dua etapo. Mi foriras el Parizo-Gallieni per Eurolines buso. Ĝi estas preskaŭ malplena.
Stiristo parolas arabian lingvon. La unua elbusiĝo alvenas en Bruxelo. Poste, buso haltas en Antverpeno, kaj Rotterdamo. Inter Antverpeno kaj Rotterdamo, vetero estas terura, kun buraskoj de pluvo.
Mi alvenas en Amsterdamo ĉirkaŭ la dek sep horoj, sed, tie, surprizo ; busos forlasas nin al unu aksesora statio : « Amsterdam Amstel » . Feliĉe , mi sukcesas informiĝi en angla : mi devas aĉeti bileton al « Amsterdam central » statio, du eŭroj dek, kaj preni la unuan trajnon sur kajo numero unu.
Miaj penoj ne estas finitaj ; en Amsterdamo , tourist-oficejo fermas je la dek-sep horoj. Estas la dek-oka. Mi trovas bus-oficejon kie mi suksecas aĉeti maĉine buso-metro bileton por sep du horoj .
Poste, mi fidas la gvidlibron : tramo numero naŭ ĝis stacio « Muntplein ». Tie, unu trampo eksplikas al mi , en la angla , la vojon. Li demandas monero : mi donas al li unu eŭron.
Ankaraŭ kelkaj metroj, kaj mi alvenas al junular-gastejo « stayokay Amsterdam Stadsdoolen »
Tie, mi havas liton en dormejo kun du dek litoj. Du homoj estas jam enliĝi. Estas unu koridoro kun fakoj fermeblaj per pendseruroj. Mi pensis pri tio kaj kunportis unu.
Mi foriras de nove, trovas restoracieto surtabliganta nederlandajn specialaĵojn. Mi manĝas tie unu kolbaso kun du cent gramoj de legomo pureo. Mi sukcesas maltrovi vojon por rehejmiĝi.
Mi paŝas en unu stateto de la ruĝa kartalo. En montrofenestro, unu sinjorino kun abundaj graciecoj sajnas malĝoja : estus malfacila gajni por vivi !
Mi fine trovas mian vojon, dank’al tramo numero naŭ reloj. Ĉi fojo, mi eniras gastejon kaj enlitiĝas. Estas la du-dek unu.