Départ à 20h05 de la gare de l’est à Paris. Je monte dans le train avant qu’il soit affiché, car les wagons sont signalés avec le numéro du train et le numéro de voiture, en plus, c’est le seul train allemand à quai.
Je partage le compartiment avec deux jeunes femmes d’origine asiatique. Elles sont sur les couchettes du haut, et ont quelques difficultés à grimper à l’échelle. Je suis sur une couchette intermédiaire, pas vraiment facile d’accés. Sur les les deux couchettes du bas, un allemand d’une trentaine d’années, et un allemande, du même age, en minijupe, accrochée à son ordinateur portable.
Je passe une mauvaise nuit, la banquette est dure, l’espace réduit : j’ai payé quatre-vingt neuf euros, j’en ai pour mon argent . Au matin, je vomis dans le lavabo du wagon, puis dans les toilettes, puis de nouveau dans le lavabo du cabinet de toilette, en arrivant à Hambourg. Il faut se rendre à l’évidence, j’ai attrapé une maladie bénigne qui circulait en France.
Foriro je la 20 horoj 5 minutoj el la eosto stacidomo en Parizo. Mi eniras en trajno antaŭ ĝi estas afiŝita , ĉar vagonoj estas signalitaj per numero de trajno kaj numero de vagono, krom, estas la sola germana trajno apud kajo.
Mi partigas kupeo kun du junilinoj asiodevenaj. Ili estas sur la supraj litetoj, kaj malfacile grimpas per la eskalo. Mi estas sur intera liteto, ne vera facile atingebla. Sur malsupraj litetoj, estas unu germano proksimune tridekjaraĝaj, kaj unu germanino, sameaĝaj, en minijupo, kroĉita sur ŝia mikrokomputilo.
Mi trapasas malbonan nokton . Liteto estas malmola, spaco malgranda : mi pagis ok-dek naŭ eŭrojn, mia konforto respondas al la prizo. Matene, mi vomas en la lavabo de la vagono, poste en la necesejo, kaj, kiam ni alvenas en hamburgo, denove en la lavabo dela tualetejo de la trajno.Mi devas konstati : mi trafis unu malsanuleceto kiu circulis en Francio.