Je suis levé de bonne heure. Je vais faire un dernier tour dans le quartier de l’auberge à Varsovie.
Ensuite je repasse à l’auberge prendre mon sac. J’arrive à la gare vers 9h : pas de train annoncé. Je regarde le billet ! le train était à 8h30. Une nouvelle fois, j’ai confondu la date 10 :02 avec l’heure.
Il ne me reste plus qu’à acheter un nouveau billet : départ à 13 heures. J’avais demandé une deuxième classe, j’ai obtenu une première classe. Ce n’est pas grave : ça coute vingt-cinq euros. Je serai plus confortablement installé.
En attendant, je laisse mon sac à la consigne, non automatique, et retourne voir le château royal et la vieille ville. Comme le château ne se visite qu’à partir de onze heures, j’y renonce. Je retourne vers la gare, et mange dans le centre commercial attenant une escalope de porc énorme avec du choux et des pommes de terre.
Me voici dans le train pour six heures trente. Il y a trois cent kilomètres. Nous sommes deux, puis trois, puis deux dans un compartiment de six places. Le train est de style ancien : des compartiments et un couloir, et la possibilité d’ouvrir les fenêtres.
Vers 18h30, je fais un tour au wagon restaurant. L’employé fait la cuisine sur une cuisinière à gaz avec des casseroles, comme dans une famille. Pour un français, cela surprend. Je commande une soupe : je récupère une soupe aux tripes bien épicée, pour la somme de deux euros et demi, modique pour un français.
J’arrive à Gdansk : je regarde les horaires des trains pour demain, aller voir le château de chevaliers teutoniques à Malbork: sept ou onze heures : ce sera onze heures. Je vais voir du côté de la gare routière pour les bus : les guichets sont fermés et je ne trouve pas Malbork sur les panneaux. Par contre ; je trouve Kaliningrad : six heures ou vingt et une heures.
Maintenant, il s’agit de trouver l’auberge où j’ai réservé. J’opte pour le tramway, grâce à un plan fourni par un office du tourisme de Varsovie. Une jeune femme dans le tramway vient à mon aide. Je descends à l’arrêt qu’elle m’indique. Le quartier à l’air peu engageant : de grands blocs d’immeubles, des rues peu éclairées et désertes. Je trouve rapidement l’auberge. J’ai un dortoir de six lits avec salle de bain pour moi tout seul.
Mi leviĝas fruhe. Mi iras laste promeni en la kvartalo de la gastejo en Varsovio.
Poste, mi revenas al gastejo por preni mian sakon. Mi alvenas al stacidomo je la naŭa horo. La trajno ne estas anoncita. Mi regardas mian bileton : la trajno estis je la oka kaj duono horo. Denove, mi intermiksis la dato : 10 :02 kaj la horo 08 :30.
Nur restas la ebleco aĉeti novan bileton : foriro je la 13 horo. Mi petis duan klasan bileton : mi ricevas unuan klasan bileton. Ne grava : mi estos pli konforte instalita.
Intertempe, mi lasas mian sakon al la pakaĵdeponejo, ne aŭtomata, kaj iras denove vidi la reĝan kastelon. Tiel ĝi estas vizitebla nur post la dek unu horo. Mi rezignas viziti ĝin. Mi revenas al stacidomo kaj manĝas en vendejego apud la stacidomo, porkan eskalopon kun brasokaĵo kaj terpomoj.
Nun, mi estas en la trajno por ses horoj kaj duono. Tri dek kilometroj el Varsovio al Gdansk. Ni estas du, poste tri, poste denove du en kupeo kun ses sidlokoj. Trajno estas malnove stila: kupeoj kaj koridoro, kaj ebeco malfermi fenestrojn.
Ĉirkaux la dekoka horo kaj duono, mi iras al restoracivagono. La dungito kuiras sur gaskuirilo kun kaseroloj, kiel en familio . Por franciano, estas surpriza. Mi mendas supon : mi recevas supon kun tripoj, spicita. Ĝi kostas du eŭroj kaj duono : por franciano, estas malmultekosta.
Mi alvenas en Gdanks : mi regardas horaron de trajnoj por morgaŭ. Mi intencas iri al Malbork vidi la kastelo de la antaŭe germanajn kavalirojn : je la sepa aŭ dek unua horo : estos je la dek unua horo. Mi iras apud, al stacidomo de busoj : giĉetoj estas fermitaj, kaj mi ne trovas Malbork sur afiŝtabuloj. Sed mi trovas Kaliningrad : je la sesa aŭ la dudek unu horo.
Nun, mi devas trovis gastejon kie mi rezervis. Mi elektas tramon, dank’al mapo donacita per turisma oficejo en Varsovio. Junulino en tramo helpas min. Mi eliras al la stacio kie ŝi indikas min. Kvartalo sajnas ne agrabla : grandaj domegoj, malmulte lumigitaj kaj senhomaj statoj. Mi facile trovas gastejon. Mi loĝos sola en dormoĉambro kun ses litoj, duŝo kaj necesejo.