jour précédent antaŭa tago

Samedi 9 fevrier 2013 VARSOVIE

Sabaton la 9an de februaro 2013 VARSOVIO

Je commence par me rendre au point de départ du bus touristique à deux étages faisant le tour de la ville. J’y arrive bien en avance et me promène dans les environs. Les soldats de garde devant la tombe du soldat inconnu prennent la position du garde à vous pour la photo. Et puis, je suis rn panne de pile dans mon appareil photo : je trouve des piles dans un kiosque dans une avenue : c’est bien pratique ces kiosques.
A 9h50, départ : nous visitons la vieille ville, devant le château royal, l’emplacement de l’ancien ghetto, le centre-ville, de style stalinien, puis le sud de la ville, plus résidentiel où se trouvent les ambassades et un grand parc.
Vers midi, nous sommes revenus au point de départ : je mets le cap vers le musée de l’insurrection de Varsovie.
Là, grâce à un audioguide en français, j’entends ce que je savais déjà en partie, à savoir que la résistance polonaise n’était pas unifiée. Le gouvernement légal, en exil à Londres, reconnaissait l’organisation AK. Celle-ci a déclenché l’insurrection afin d’installer un nouveau pouvoir avant l’arrivée de l’armée soviétique.
L’insurrection a duré 6 » jours à partir du 1er aout 1944.
Le commentaire est sans nuance, sauf pour l’armée polonaise qui combattaient aux cotés des soviétiques, qui a fait une tentative de jonction avec l’insurrection, mais ont été écrasés par l’armée allemande.
• Les soviétiques se sont appropriés la moitié du territoire polonais de 1939 à l’est de la ligne « Curzon » en envahissant la Pologne l’Est, alors que les allemands l’attaquait à l’ouest.
• Les soviétiques ont massacré un grand nombre d’officiers, ingénieurs, intellectuels polonais à Katyn.
• Les soviétiques ont rompu avec le gouvernement polonais en exil à Londres et soutenu un gouvernement communiste « fantoche » installé à Lublin, lors de l’occupation de cette région par leurs troupes.
• Les soviétiques après avoir appelés les habitants de Varsovie à l’insurrection se sont arrêté tout près de la ville et ont attendu que les allemands écrasent l’insurrection
• Les soviétiques ont interdit presque jusqu’à la fin de l’insurrection, que les avions anglais et américains se posent sur le territoire qu’ils contrôlaient, les empêchant de ravitailler l’insurrection.
• Les soviétiques ont fait semblant, à la fin, de soutenir l’insurrection, en larguant des armes, mais sans parachute : les armes arrivaient abimées et inutilisables.
• Une porte-parole du gouvernement communiste de Lublin , née dans les territoires devenus ensuite soviétiques, et qui a pris ensuite la nationalité soviétique, a signé le traité fixant la frontière est de la nouvelle Pologne.
• Après l’installation de la « Pologne Populaire », les survivants de l’insurrection ont été persécutés par les nouvelles autorités. Plusieurs dirigeants de l’insurrection ont été jugés, exécutés, ou déporté dans des camps en Sibérie.
Les occidentaux se voient reprocher de ne pas avoir suffisamment soutenus l’insurrection. A la conférence de Téhéran en 1943, entre Churchill, Roosevelt et Staline, l’avenir de la Pologne avait été décidé, mais les polonais n’en avaient pas été informés.
Prévue pour durer deux semaines, l’insurrection a duré soixante-trois jours. Les insurgé se déplaçaient par les égouts. Les services comme la radio, la santé, la poste, (organisée par les scouts) ont été rétablis quelques temps.
Après la capitulation de l’insurrection, les allemands ont systématiquement détruit la ville et ont emmené la population vers des camps de prisonniers à l’ouest. Les quelques polonais qui se sont caché dans les ruines ont été appelés « les robinsons » (voir le film « le pianiste »). L’armée soviétique arrivera le 17 janvier 1945, trois mois après l’écrasement de l’insurrection.
Heureusement, le pape Jean-Paul II est arrivé, bien plus tard et a conseillé aux polonais d’ouvrir une nouvelle ère « N’ayez pas peur », celle-ci est arrivée grâce au syndicat Solidarnosc.
Après cela, je vais voir le palais de la culture, cadeau des soviétiques à la Pologne. J’ai un peu de mal à trouver la bonne entrée, l’une d’elle donne sur un cinéma. Ensuite je monte au trentième étage. Dommage qu’il y ait de la brume et qu’il fasse presque nuit.
Je rentre dans le quartier de l’auberge et cherche un restaurant servant de la cuisine polonaise, et pas cher. Le seul qui pourrait correspondre est plein, et il y a des gens qui attendent dehors. Je me replie sur quelque chose de plus chic. Je mange pour une quinzaine d’euros.

Kommence mi iras al ekverura punkto de la turistika du etaĝaj buso kiu faras turon de la urbo. Mi alvenas fruhege kaj promeniĝas en ĉirkaŭaĵoj. La soldatoj antaŭ la tombo de la nekonata soldato prenas bonan pozicion por estis fotitaj. Poste, mia fotilo paneas : ne plu energio en piloj : mi trovas aĉeteblajn pilojn en kiosko en avenuo. Tiuj kioskoj estas bone praktikiaj.
Je la naŭa kaj kvindek minutoj, ekveturo : ni vizitas la malnovan urbon, antaŭ la reĝa kastelo, la lokon de la antaŭa geto, la urbocentron staline stila, kaj la sudan parton, restadeja, kie troviĝas la ambasadorejoj kaj granda parko.
Ĉirkaŭ tagmeze, ni estas revenitaj al la ekvetura punkto : mi paŝas al ribelega muzeo.
Tie, dank’al aŭdogvidisto, mi aŭdas tio kio mi parte jam sciis : ke la pola rezistado ne estis unuigita. La laŭleĝa registaro , ekzilita en Londono estis agnoskanta la AK organizon. Ĉi tiu organizo ekfunkciigis la ribelegon por instali nova registaro antaŭ la alveno de la sovietika armeo.
La ribelego daŭris 63 tagojn ek la 1an de aŭgusto 1944.
La komento estas sen nuanco, ekcepte pri la pola armeo kiu estis batalanta flanke de la sovieta armeo, kiu provis kunigi kun ribelega armeo, sed estis venkegita pro la germana armeo.
• Sovietikuloj aneksis la duonon de la pola teritorio de 1939, eoste de la « kurzo lineo », invadintaj la polujan eoston, dum la gernanaj atakis Pollandon ooste.
• Sovietuloj mortigis multajn polajn oficirojn, inĝenierojn, intelektulojn, en Katyn
• Sovietuloj rompis kun la ekzilia pola registaro en Londono, kaj subtenis komuniste marionetan registaron instalita en Lublin, poste okupacio de tiu ĉi regiono per ilia armeo.
• Sovietuloj post esti vokanta la varsoviuloj al ribeligo, haltis tuj proksimume de la urbo kaj atendis ke germanoj venkegis la ribelegon
• Sovietuloj mampermesis preskaŭ ĝis la fino, la surterigo en ilia teritorio, per anglaj aŭ usonaj aviadiloj , malebligante la proviantadon de la ribelego.
• Sovietuloj sajnis, fine, de helpi la ribelegon, per delaso de armilojn, sed sen paraŝutoj : armiloj alvenis difektataj kaj neuzeblaj.
• Unu parolkomisitino de la komunista registo en Lublin , naskita en parto de la lando kiu poste devenis sovieta, kaj kiu poste prenis la sovietan ŝatanecon, subskribis la traktaton difinanta la eosta landlimo de la nova Pollando.
• Post la instalaĵo de la « popola Pollando », la pluvivantajn de la ribelego persekutis la novaj aŭtoritatoj. Pluraj registoj de la ribelego estis juĝitaj, mortitaj, aux deportitaj en koncentrejon en Siberio.
Oni riproĉas al okcidentanoj, ne estis sufiĉe subtenanta la ribelegon. Dum la konferenco de teherano, en 1943 inter Churchill, Roosevelt kaj Staline, la estonteco de Pollando estis decidata, sed poloj ne estis informataj.
Antaŭkalkulita por daŭri du semajnoj, la ribelego daŭris sesdek tri tagojn. La ribeleguloj moviĝis en kloakoj. Servicoj, kiel radio, sano, poŝto (organizita per skoltoj) funksciis dum kelkaj tempoj.
Poste la kapitulacio de la ribelego, germanoj sisteme detruis urbon, kaj kunportis la loĝantoj al malliberejaj kampoj ooste. Kelkaj polojn kaŝiĝis en la ruinoj. Oni nomis ilis « la robinsonojn » (vidu la filmo « la pianisto »). La sovieta armeo alvenis la 17an de januaro 1945, tri monatoj poste la venkegita de la ribelego.
Feliĉe, la papo Jean-Paul la dua alvenis , multe pli malfruhe, kaj konsilis al poloj kommenci novan eraon « Ne plu timu ». tiu ĉi alvenis dank’ al la sindikato Solidarnosc.
Poste, mi iras vidi la kulturan palacion, donaco el sovietuloj al poloj. Mi malfacile trovas la bonan enirejon. Unu el ili eniras en kineo. Poste, mi supreniras al la tridekan etaĝo. Malfeliĉe estas brumo, kaj la nokto alvenas.
Mi revenas en la kvartalo de la gastejo kaj serĉas restoracion surtabliganta pola kuirajo, kaj malmultekosta. La sola kiu povis estis elektita estas plena, kaj homoj atendas apud la pordo. Mi elektas iun pli ŝika. Mi manĝas por proksimume dekkvin eŭroj.

Document en anglais disponible dans le musée sur « la Pologne de Lublin » (traduction en français approximative)

Dokumento en angla disponebla en la muzeo, pri « La Lublina Pollando » (proksimuma traduko)

Dans la seconde moitié de juillet 1944, l’armée rouge s’empare du territoire polonais compris entre la Vistule et les rivières San, Bug , et Narew. Les détachements de l’Armée de l’Intérieur qui, dans le cadre de l’opération « Burza » (« Tempête », en agissant seuls, ou en coopération avec les soviétiques, avaient libéré des douzaines de villes rien que dans la région de Lublin, sont désarmés et internés après être sortis de la clandestinité. L’administration civile qui avait pris le pouvoir dans la zone libérée est traitée de la même manière.
Le 21 juillet, radio Moscou annonce l’installation du « Comité Polonais de Libération Nationale » (PKWN) à Cheħm. Edward Osobka-Morawski, un membre inconnu du Parti Socialiste Polonais est placé à sa tête. Le manifeste du PKWN, supposé rédigé à Cheħm est largement diffusé.
En fait, le PKWN est installé à Moscou par des communistes polonais sous les ordres de Staline. Cheħm
Cheħm est pris par l’armée rouge le 22 juillet 1944, mais les premiers membres du PKWN n’y arrivent pas avant le 28 juillet. Le PKWN est totalement contrôlé dès le début par les autorités soviétiques, sous la direction du Gen, Nikolai Bulganin. Les gouvernements britannique et des États-Unis d’Amérique n’acceptent pas le comité. D’un autre côté, ils font pression sur Stanislas Mikołajczyk dirigeant du gouvernement polonais en exil pour qu’il accepte la fixation de la frontière est de la Pologne, sur la dite « ligne Curzon », le long de la rivière Bug.
Dans la zone dite de la « Pologne de Lublin », sous leur administration, les communistes commencent immédiatement à créer des moyens d’oppression qui sont supposés liquider le résistance souterraine. Ils sont soutenus par les forces du NKVD et les unités du contre-espionnage militaire soviétique « SMERSH » (Mort aux Espions). Ils terrorisent les soldats de l’Armée de l’Intérieur. Les autorités communistes de sécurité sont alors établies dans le Château de Lublin – un des plus importants lieux d’exécution utilisé par les allemands dans la Pologne occupée. A partir d’Avril 1945, plus de cent officiers et soldats du district de Lublin sont assassinés en raison de leur affiliation à l’Armée de l’Intérieur » . Des affiches imprimées par les communistes disant « Armée de l’intérieur – slas petits réactionnaires (the filthy reactionary dwarf) » apparaissent sur les murs. La persécution des propriétaires terriens et des aristocrates polonais commence. Dans les régions qu’il contrôle, le PKWN réalise des pillages (plunder), au nom de la « réforme agraire » et met en place la conscription obligatoire pour l’armée.
Le 31 décembre 1944, le PKWN est transformé en gouvernement intérimaire, bien qu’il ne représente que les communistes polonais et quelques autres petits groupes coopérant avec lui.

Dun la dua parto de julio 1944, la ruĝa armeo kaptas la polan teritorion inter la Vistulo kaj la riveroj San, Bug kaj Narew. La taĉmentoj de la interna armeo kiuj laŭ la operacio « Buza » (ŝtorno), solaj, aŭ kun sovietuloj liberis dekduojn da urboj nur en lublina regiono, estas malarmitaj kaj malliberitaj, post elireco de la seketeco. Estis same pri la civila administracio kiu prenis la potencon en la libera zono.
La dudek-unuan de julio, la radio el Moskvo anoncas la instalon de la « Pola komitato por nacia libereco » (PKWN) en Cheħm. Edward Osobka-Morawski, nekonata ano de la pola socialista parto estas al ĝia kapo. La manifesto de la PKWN supozata skribita en Cheħm estas multe diskonikigita.
Fakte, la PKWN estas instalata, en Moskvo de polaj komunistoj sub la ordonoj de Stalino.
La ruĝa armeo prenas Cheħm je la 22an de julio 1944, sed la unuaj anoj de la PKWN ne alvenas tie antaŭ la 28an de julio. La PKWN estas tute regata ekde la komenco de la sovietaj aŭtoritatoj, sub la estreco de Gen, Nikolai Bulganin. Brita kaj usona registaroj ne akcestas la komitaton. Sed ili premos Stanislas Mikołajczyk , estro de la ekzilata pola registaro, por ke li akceptas la eostan landlimon de la Pollando laŭ la dirata « Kurzono linio », longe de la rivero Bug.
En la zono dirata « la Pollando de Lublino », sub lia administracio, komunistoj tuj komencas estigi iloj de opreso, supozataj likvidi la kaŝata rezisto. Ili estas helpataj per la fortoj de laNKVD , kaj la trupoj de la sovieta kontraŭ-spioneco « SMERSH » (« mortigu la spionoj »). Ili teroras la soldatojn de la interna armeo. La komunistaj instancoj pri la secureco situas ,en ĉi tiu tempo, en la kastelo de Lublino : unu el la plej gravaj ekzekutaj lokoj uzitaj per germanoj en la okupita Pollando. Ekde aprilo 1945, pli ol cent oficiroj kaj soldatoj de la interna armeo estas murdidaj pri ilia ano al la interna armeo. Afiĉoj presataj pro komunistoj dirantaj « interna armeo = malpuraj malgrandaj reakciuloj (the filthy reactionary dwarf) » aperas sur muroj. La turmentado de la polaj bienuloj kaj de la aristokratoj komencas. En regionoj ke ĝi kontrolas, la PKWN faras rabadojn (plunder), nome de la agrara reformo kaj estigas la devigan konskripcion por armeo.
La 31an de decembro 1944, la PKWN turniĝas en portempe anstataŭantan registaron, tamen ĝxi reprezentas nur la polajn komunistojn kaj kelkajn aliajn malgrandajn grupojn, kunlaborantajn kun ĝi.

pour voir les images en plus grand, cliquez sur celles-ci por vidi la imaĝojn pli grande, kliku sur tiuj ĉi

fig_256
Figure 256 Varsovie: bâtiment officiel
Figuro 256 Varsovio: oficiala domego
fig_257
Figure 257 Varsovie: rues
Figuro 257 Varsovio: stratoj
fig_258
Figure 258 Varsovie: statue de Napoleon 1er
Figuro 258 Varsovio: statuo de Napoleono la 1a
fig_259
Figure 259 Varsovie: la tombe du soldat inconnu
Figuro 259 Varsovio: La tombo de la nekonata soldato
fig_260
Figure 260 Varsovie: plaque prés de la tombe du soldat inconnu
Figuro 260 Varsovio: plato apud la tombo de la nekonata soldato
fig_261
Figure 261 Varsovie: bâtiment officiel
Figuro 261 Varsovio oficiala domego
fig_262
Figure 262 Varsovie: l'université
Figuro 262 Varsovio: la universitato
fig_263
Figure 263 Varsovie: la monument au ghetto
Figuro 263 Varsovio: la monumento pri la geto
fig_264
Figure 264 Varsovie: une entrée de métro
Il n’y a que deux lignes de métro
Figuro 264 Varsovio enirejo de la metro
Estas nur du linoj de metro
fig_265
Figure 265 Varsovie: avenue traversant un parc
Figuro 265 Varsovio avenuo trapasanta parkon
fig_266
Figure 266 Varsovie: avenue dans le centre
Figuro 266 Varsovio: avenuo en centro
fig_267
Figure 267 Varsovie: musée de l'insurrection: armes fabriquées clandestinement en Pologne
Figuro 267Varsovio muzeo de la rebeligo : armiloj faritaj sekrete en Pollando
fig_268
Figure 268 Varsovie: vue du sommet du palais de la culture /
Figuro 268 Varsovio: videco el la supro de la kultura palaco
fig_269
Figure 269 Varsovie: le palais de la culture la nuit
Figuro 269 Varsovio: la kultura palaco nokte
fig_270
Figure 270 Varsovie l'auberge Nathan's villa
Figuro 270 Varsovio la Nathan's villa gastejo